« Maria – Chapdelaine »
Fiche technique
-Film: Maria – Chapdelaine (Inspiré du célèbre roman homonyme de Louis
Hémon)
-Genre: Drame sentimental
-Date de sortie:
1983
-Classement: Tout public
-Classement: Tout public
-Langue :
Français
-Réalisateur: Gilles Carle
-Scénario: Gilles Carle et Guy Fournier
-Production: Murray Shostak, Robert Bayliss
-Distribution: Astral Bellevue Pathé
-Réalisateur: Gilles Carle
-Scénario: Gilles Carle et Guy Fournier
-Production: Murray Shostak, Robert Bayliss
-Distribution: Astral Bellevue Pathé
- Répartition :
Amulette Garneau :
Laura Chapdelaine
Carole Laure :
Maria Chapdelaine
Gilbert Sicotte :
Da'Bé Chapdelaine
Josée-Anne Fortin :
Alma-Rose Chapdelaine
Louis-Philippe
Milot : Télesphore Chapdelaine
Nick Mancuso :
François Paradis
|
Claude Rich :
Le Curé Cordelier
Yoland Guérard :
Samuel
Pierre Curzi :
Eutrope Gagnon
Donald Lautrec :
Lorenzo Surprenant
Guy Thauvette :
Esdras
Stéphane Quéry :
Tit-Be
|
- Lieux de tournage: lac Baskatong, Québec, Canada
- Durée: 107 minutes
- Pays d'origine: Canada (Québec) - France
- Durée: 107 minutes
- Pays d'origine: Canada (Québec) - France
Le livre et le
film : ressemblances et dissemblances entre les supports
*Différences
-La première différence
évidente entre le livre et le film est le format: le livre n’a pas de couleur
ni des images, tandis que le film se déroule a partir des scènes en couleur. De
cette manière, le roman fait plus appelle à l'imagination que le film car n’ayant
pas d'images, on doit nous façonner les situations à partir de la description des
personnages, du climat, du paysage, etc.
-La deuxième différence
est par rapport a l’ordre des chapitres présentes dans le livre, dans le film n’est
pas toujours respecté : parfois on saute d’une scène à l’autre sans tenir
compte de la chronologie du livre. Par exemple, dans le roman, la mort de Laura
Chapdelaine se passe âpres la mort de François tandis que dans le film c’est
à l’ envers.. Un autre exemple, le
film commence avec une voix en off qui reprend la réflexion finale de
Maria-Chapdelaine dans le roman.
Il faut noter
aussi que le film n’a pas de chapitres: il divise l’histoire selon les saisons
de l’année (printemps, été, automne, hiver).
En outre, même si
en général le film respecte les faits principaux, il y a deux exceptions :
La première, en ce
qui concerne la mort de François Paradis, fait raconté par Etrope Gagnon : dans le roman, ce personnage
donne plus de détails et prend plus de temps pour raconter le tragique décès de
François dans le bois. Par contre, dans le film, le personnage ne donne trop d’explications
a propos des causes de la mort de Paradis : il communique la nouvelle
directement, ce qui choque les récepteurs.
La deuxième, en ce
qui concerne la mort de Laura : dans le livre, il y a un préambule et
Louis Hémon dédie beaucoup de pages à décrire la progression de sa maladie, ce
qui prépare le lecteur pour arriver au moment culmine. Dans le film, on ne donne trop de détails et la mort se passe
très rapidement, ce qui est frappant pour l’audience.
Ces dernières différences
sont bien sûr dues aux coupures faites à cause des restrictions dans le temps du
film : on fait le point sur les événements clés, travaillant sur l’aspect
visuel, mais on laisse un peu de coté la description profonde de chaque fait ponctuel.
*Similitudes
En général, le
réalisateur respecte le déroulement des faits présentés dans le roman, sauf
quelques cas particuliers comme celui de la mort de Laura et de François, cités
au-dessus.
Les paysages choisis
par le réalisateur sont très semblables
à ceux décrits dans le livre et ils deviennent un élément significatif pour représenter
fidèlement Péribonka, accompagnant le déroulement de l'histoire: le lac, la
neige, le bois, les chemins difficiles à traverser, l'église, etc.
Activités pour introduire le sujet de la littérature monde en langue française dans les cours de FLE moyennant le roman et le film.
*Cinquième année du
Lycée
1) Lisez
attentivement les extraits suivants, pris du livre « Maria – Chapdelaine »
de Louis Hémon.
« La neige gisait épaisse sur le chemin aussi, et sur les champs, car le soleil d’avril n’envoyait entre les nuages gris que quelques rayons sans chaleur et les grandes pluies de printemps n’étaient pas encore venues. Toute cette blancheur froide, la petitesse de l’église de bois et des quelques maisons, de bois également, espacées le long du chemin, la lisière sombre de la forêt, si proche qu’elle semblait une menace, tout parlait d’une vie dure dans un pays austère »
« Avec juin le vrai printemps vint brusquement, après quelques jours froids. Le soleil brutal chauffa la terre et les bois, les dernières plaques de neige s’évanouirent, même à l’ombre des arbres serrés ; la rivière Péribonka grimpa peu à peu le long de ses hautes berges rocheuses et vint noyer les buissons d’aunes et les racines des premières épinettes ; une boue prodigieuse emplit les chemins. La terre canadienne se débarrassa des derniers vestiges de l’hiver avec une sorte de rudesse hâtive, comme par crainte de l’autre hiver qui venait déjà. »
« L’automne... Il semblait que le printemps ne fût que d’hier. Le grain n’était pas encore mûr, bien que jauni par la sécheresse ; seuls les foins étaient en grange ; toutes les autres récoltes achevaient seulement d’extraire leur substance du sol chauffé par le trop court été, et déjà l’automne était là annonçant le retour de l’inexorable hiver, le froid, bientôt la neige... »
« Le printemps canadien n’avait encore connu que quelques semaines de vie que l’été du calendrier venait déjà ; et il sembla que la divinité qui réglementait le climat du lieu donnât soudain à la marche naturelle des saisons un coup de pouce auguste, afin de rejoindre une fois de plus dans leur cycle les contrées heureuses du sud. Car la chaleur arriva soudain, torride, une chaleur presque aussi démesurée que l’avait été le froid de l’hiver. Les cimes des épinettes et des cyprès, oubliées par le vent, se figèrent dans une immobilité perpétuelle ; au-dessus de leur ligne sombre s’étendit un ciel auquel l’absence de nuages donnait une apparence immobile aussi, et de l’aube à la nuit le soleil brutal rôtit la terre. »
2) A quel type de
texte appartiennent ces paragraphes ? Narratif, descriptif, argumentatif?
Justifiez la réponse.
3) Identifiez les temps
verbaux du passe. Prenez 3 exemples de chacun.
4)Qu’est – ce que
les paragraphes ont en commun ?
5) Faites une liste
avec 5 adjectifs de chaque paragraphe
6) Regardez les 4 scènes
du film qui introduisent les saisons de l’année au Québec. Comparez les images
et les adjectifs que vous avez choisis…en général, ces scènes du film sont
fideles à la description du livre ou ne sont pas représentatives du climat
y présenté?
7) Qu'est - ce qui se passe à Santa Fe? Le climat est semblable à celui du Québec?
8) En groupes de 3, créez
une brochure touristique à propos du Canada, le pays auquel fait référence le
film. Cherchez des informations sur la population, les langues parlées, la
capitale, les monuments typiques que les touristes peuvent visiter, les fêtes,
le drapeau, etc. en mettant l’accent sur les éléments qui vont attirer les
touristes.
Préparez un exposé
oral, vous appuyant sur un Power Point, un Prezi, un affiche ou n’importe quelle
ressource pour montrer à la classe
Vous allez faire le
travail de recherche chez-vous et les exposés se feront la classe prochaine.